Quand on parle de voitures de légende, peu de noms suscitent autant d’émotion que la Jaguar Type E. Présentée en 1961 au Salon de Genève, elle a immédiatement marqué les esprits – au point que même Enzo Ferrari la qualifia de « la plus belle voiture jamais produite ». Et aujourd’hui encore, elle trône fièrement parmi les classiques les plus convoitées, autant par les collectionneurs que par les passionnés d’automobile vintage.

Ce que tu vas apprendre dans cet article sur la jaguar type e
- Les origines fascinantes de la Jaguar Type E
- Pourquoi son design a révolutionné l’automobile
- Les performances qui ont écrasé la concurrence à l’époque
- Son influence sur les voitures sportives d’aujourd’hui
- Où voir et comment acquérir une Jaguar Type E en 2025
Un peu d’histoire : quand la Type E fait tourner les têtes
La Jaguar Type E (ou E-Type, pour les anglophiles) est née d’un contexte riche : celui des années 60, époque d’audace esthétique et d’innovation mécanique. Développée à partir de la D-Type, victorieuse au Mans, elle hérite d’une structure monocoque avancée pour l’époque et d’une ligne aérodynamique signée Malcolm Sayer, un ingénieur issu de l’aéronautique.
Résultat : un modèle de série capable de rivaliser avec les Ferrari, mais vendu deux à trois fois moins cher. Un choc dans le monde automobile.
Dates clés :
- 1961 : lancement officiel à Genève
- 1964 : passage au moteur 4,2 L plus coupleux
- 1971 : apparition de la série 3 avec un V12
- 1975 : fin de production

Un design sculpté pour traverser les époques
Regardez-la de profil : long capot, courbes sensuelles, museau effilé. La Jaguar Type E est une œuvre d’art roulante. À une époque où les voitures étaient encore « carrées », elle impose un nouveau langage stylistique.
Mais ce n’est pas qu’une belle carrosserie : chaque élément est pensé pour l’aérodynamisme – et la performance.
Sous le capot : des performances dignes d’une GT
À sa sortie, la Type E proposait une fiche technique explosive :
- Moteur 6 cylindres en ligne 3.8 L (puis 4.2 L)
- Puissance : jusqu’à 265 chevaux
- Vitesse max : 240 km/h (énorme pour l’époque)
- 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes
Un monstre de plaisir à conduire, avec un châssis ultra-moderne (freins à disque aux quatre roues, suspension indépendante) et une tenue de route exceptionnelle.
La Jaguar Type E aujourd’hui : entre collection et rêve éveillé
Depuis les années 2000, l’engouement autour des voitures de collection n’a cessé de croître. Et la Jaguar Type E fait figure de Graal. Certaines ventes aux enchères ont dépassé les 300 000 €, voire plus pour les modèles rares (Lightweight, série 1 cabriolet, etc.).
Où en voir en 2025 ?
Et pour les plus fortunés : des ateliers spécialisés proposent aujourd’hui des restaurations complètes, voire des « restomods » électrifiés inspirés du modèle original.
Pourquoi la Jaguar Type E fascine encore en 2025
- Esthétique intemporelle
- Héritage sportif britannique
- Sensation de conduite brute, sans filtre
- Rareté croissante et valeur patrimoniale
C’est une voiture qui raconte une époque. Une époque où le design automobile était une forme d’art, où l’on pouvait encore s’émouvoir d’un simple bruit de moteur. En 2025, dans un monde de SUV électriques, la Jaguar Type E représente une forme de résistance élégante à la standardisation.

La Jaguar Type E : une légende roulante
La Jaguar Type E n’est pas juste une vieille voiture : c’est une légende roulante. Elle a bouleversé les codes, inspiré toute une génération de designers et reste aujourd’hui une icône à part. Que vous soyez amateur de belles mécaniques, collectionneur ou simple curieux, elle mérite largement votre attention.
👉 Et si vous cherchez à acquérir ou restaurer une Type E, pensez à faire appel à des spécialistes reconnus dans le domaine de la voiture de collection. Un accompagnement professionnel peut faire toute la différence.